Les 6 premières minutes que je vous propose sont à mon avis les plus intéressantes du film. La vision partagée du tueur, l'ambiance de la rue à Los Angeles, le suspense crescendo jusqu'à la surprise finale... suivi du générique qui est pas mal aussi. On retrouve ensuite exactement les mêmes ingrédients mais étalés sur environ 1h30. Autant dire que c'est un peu long. Les personnages ne captivent pas, celui de Elijah Wood écope d'une psychologie à 2 sous (complexe oedipien de base avec maman qui couchait avec tout le monde et qui laissait mater son rejeton). Ben du coup, le rejeton devenu grand scalpe à tout va ! Les scènes d'une cruauté effroyable s'enchainent et c'est là le seul attrait du film, pour ceux qui aiment bien sûr, parce que c'est vraiment très bien fait. Mais pourquoi tant de violences j'ai envie de dire... le glauque, le sombre, la déviance mentale, les personnages torturés ne s'expriment-ils pas mieux dans le suggéré, le complexe, l'implicite ? A mon avis oui, mais ce n'était pas là l'objectif du réalisateur, ni celui de M. Aja. Le suspense est donc laissé au placard, l'ambiance poisseuse est vite redondante car toujours dans les mêmes endroits et la présence de Elijah Wood, pour en revenir à lui, ne détrône nullement celle de Joe Spinell dans le film original, beaucoup plus impressionnant et attrayant du coup. Je passe mon chemin donc... pour le revoir une 2ème fois en tout cas.
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