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26/03/2013

Last Days Here (2012)

Depuis pas mal d'années, j'ai découvert que en plus de regarder bon nombre de films considérés par beaucoup comme des purges (mais que j'assume à 300%), j'ai un énorme coup de coeur pour les documentaires musicaux. Et plus précisément les Rockumentary (pour ceux qui pigent pas : les documentaires sur le rock).

Celui pour lequel j'ai eu une vraie affection ces derniers temps est le documentaire "LAST DAYS HERE" traitant du groupe de hard rock/heavy metal Pentagram et plus particulièrement de son leader : Bobby Liebling.






Réalisé par Don Argott et Demian Fenton, ce documentaire raconte donc l'histoire du groupe Pentagram, groupe de métal formé au débuts des années 70.
Après des années en activité et quelques albums intéressant à leur actif, le groupe sombra peu à peu dans l'anonymat. En particulier à cause de leur leader, Bobby Liebling, qui s'accrocha plusiurs fois avec leurs managers et autres producteurs de l'époque.




Après des prestations scéniques catastrophiques, le groupe fit un break et Liebling se retrouva à retourner vivre chez ses parents, complètement ravagé par les drogues.









Ce documentaire serait même parfait pour montré ce que ceux qui pensent que "sex, drugs & rock n roll" c'est fun et bien de voir à quel point Bobby Liebling est mentalement et physiquement atteint par les drogues fait relativement peine à voir.

L'un de ses fans hardcore décide pourtant de sortir Liebling de ce cauchemar et lui propose de se produire à nouveau avec les anciens membres du groupe ainsi que d'enregistrer un nouvel album à condition qu'il rentre en cure de désintoxication ainsi que de ne plus jamais toucher aux drogues.
Bobby accepte mais la route de la guérison est longue et très loin d'etre simple, allant de la rechute jusqu'à la prison.

Cependant, Liebling trouvera l'amour durant sa cure ce qui le remettra un pied dans la réalité et lui permettra de trouver la stabilité dont il avait finalement besoin.

Touchant du début à la fin, "Last Days Here" est à la fois choc mais aussi honnête. On ne tombe jamais dans le voyeurisme. Passionnant à souhait et musicalement excellent (pour peu qu'on aime le genre musical).








2 commentaires:

  1. Dans le même genre, Sugar Man a l'air pas mal, sur l'artiste Sixto Rodriguez, en tout cas les critiques sont unanimes... A voir...

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  2. Ce qui est bien avec ce rockumentary, c'est justement qu'il n'a rien à voir avec les docs traditionnels, chiants et lèche-bottes, ça change!

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