Les rubriques

31/03/2013

Warm Bodies


Note : 2/5
Sur le papier l'idée semblait originale et intéressante, celle de permettre à un zombie d'être le personnage principal d'un long métrage... Les 1ères minutes aussi semblaient prometteuses... Au final malheureusement le film est tout juste sympathique et divertissant (heureusement qu'il ne dure que 1h37). Jonathan Levine dont la filmographie reste très discrète en France et aux Etats-Unis ("Tout les garçons aiment Mandy Lane", "Wackness", "50/50") nous livre en fait un teen movie pas vraiment drôle, pas vraiment horrifique, trop centré sur la romance des 2 personnages principaux. John Malkovich écope d'un 2nd rôle bien fadasse... Ca se regarde donc mais ça s'oublie vite.


29/03/2013

The Place beyond the Pines

The Place Beyond the Pines : affiche

"L'endroit au delà des pins", eh bien je vous conseille d'y aller !
Dereck Cianfrance (Blue Valentine) dirige de nouveau Ryan Gosling (Love & Secrets, Les marches du pouvoir, Gangster Squaden forain motard se reconvertissant en mécanicien braqueur de banques, trouvant ici une parfait réponse à Drive. Eva Mendès (2 fast, 2 furious, Ghost Rider, Last Night, Holy Motors) incarne une mère serveuse se battant contre un amour impossible (sûrement son meilleur rôle). Bradley Cooper (Very Bad Trip 1 et 2, Limitless et Happiness Therapy) touche en policier rongé par la culpabilité. Rose Byrne, Dane Dehaan et Ben Mendelsohn viennent compléter un casting déjà bien garni.
The place beyond the pines, c'est un subtil triptyque,  une histoire d'Amérique moyenne, où un bad boy Ryan Gosling apprend qu'il est papa et souhaite réussir l'éducation de son fiston (considérant sa propre éducation comme loupée) en rapportant de l'argent sale de braquages.
Bradley Cooper, lui-même papa, intervient alors et fait son devoir de flic. Rongé par le remord, il va souhaiter se rattraper...
"Au delà des pins", c'est enfin la rencontre de deux fils, deux enfants, qui vont évoluer et découvrir un terrible secret.
Dereck Cianfrance nous embarque grâce à son filmage immersif, où la caméra semble littéralement faire l'amour avec Ryan Gosling qui brille tout au long du film, présent ou pas, dans un long-métrage dramatique où chaque acteur sublime, où l'on évolue en même temps que leurs personnages, et où leurs rejetons répondent parfaitement, signant une fable tragique sur le sujet de la filiation. Une des meilleures productions de ce début d'année 2013.

20 ans d'écart

20 ans d'écart : affiche




Non, ce n'est pas la relève de l'Arnacoeur ! Non ce n'est pas une comédie pleine de surprise, loin des productions formatées françaises !! Non non !
J'en attendais franchement plus d'un réalisateur de films d'horreur tels que Ils ou The Eye.
20 ans d'écart raconte comment la rencontre entre Virgine Efira (Mon pire cauchemar, La Chance de ma Vie et de nombreuses voix pour longs métrages d'animation), future rédactrice en chef d'un magazine de mode et Pierre Niney, de la Comédie Française - oui il faut le préciser apparemment - (Les Neiges du Kilimandjaro, Comme des frères), la star montante qui joue ici un charmant étudiant (il a fait de la muscu ?) tombant maladroitement sous le charme de la belle blonde. On retrouve également au casting Gilles Cohen et Charles Berling.
Cette comédie (trop) légère n'aborde qu'en surface les thèmes des femmes cougar, de la différence d'âge et du monde superficiel de la mode. Les poncifs sont là, les dialogues sont mous et ne percutent pas (sauf le rôle bien léché de l'hilarante photographe et sa langue dans le cul - oui, oui -)
En reste une comédie sympathique mais fade, où le charme et la plastique de Virgine Efira et le talent de Pierre Niney ne suffisent pas pour qu'on ressorte de la salle en chantant, le coeur plein d'amour, prêt à tomber amoureux d'un étudiant qui joue avec son siège dans un avion.

26/03/2013

Last Days Here (2012)

Depuis pas mal d'années, j'ai découvert que en plus de regarder bon nombre de films considérés par beaucoup comme des purges (mais que j'assume à 300%), j'ai un énorme coup de coeur pour les documentaires musicaux. Et plus précisément les Rockumentary (pour ceux qui pigent pas : les documentaires sur le rock).

Celui pour lequel j'ai eu une vraie affection ces derniers temps est le documentaire "LAST DAYS HERE" traitant du groupe de hard rock/heavy metal Pentagram et plus particulièrement de son leader : Bobby Liebling.






Réalisé par Don Argott et Demian Fenton, ce documentaire raconte donc l'histoire du groupe Pentagram, groupe de métal formé au débuts des années 70.
Après des années en activité et quelques albums intéressant à leur actif, le groupe sombra peu à peu dans l'anonymat. En particulier à cause de leur leader, Bobby Liebling, qui s'accrocha plusiurs fois avec leurs managers et autres producteurs de l'époque.




Après des prestations scéniques catastrophiques, le groupe fit un break et Liebling se retrouva à retourner vivre chez ses parents, complètement ravagé par les drogues.









Ce documentaire serait même parfait pour montré ce que ceux qui pensent que "sex, drugs & rock n roll" c'est fun et bien de voir à quel point Bobby Liebling est mentalement et physiquement atteint par les drogues fait relativement peine à voir.

L'un de ses fans hardcore décide pourtant de sortir Liebling de ce cauchemar et lui propose de se produire à nouveau avec les anciens membres du groupe ainsi que d'enregistrer un nouvel album à condition qu'il rentre en cure de désintoxication ainsi que de ne plus jamais toucher aux drogues.
Bobby accepte mais la route de la guérison est longue et très loin d'etre simple, allant de la rechute jusqu'à la prison.

Cependant, Liebling trouvera l'amour durant sa cure ce qui le remettra un pied dans la réalité et lui permettra de trouver la stabilité dont il avait finalement besoin.

Touchant du début à la fin, "Last Days Here" est à la fois choc mais aussi honnête. On ne tombe jamais dans le voyeurisme. Passionnant à souhait et musicalement excellent (pour peu qu'on aime le genre musical).








21/03/2013

Les neiges du kilimandjaro


Note : 3/5
Après Sutter Cane et son Zombie 4 on passe à tout autre genre et c'est ça qui est bon sur Aiguise Moi Ca ! Le cinéma c'est tout ça !

Robert Guédiguian redirige ici ses acteurs fétiches (Ariane Ascaride, Gérard Meylan et Jean-Pierre Darroussin) pour ce drame politico social emprunt de sujets forts comme l'injustice, les préjugés, la violence, la famille, les différences de classes sociales, tout cela à partir d'une attaque et d'un vol que subisse les personnages principaux dans leur maison. C'est un film qui bouscule et questionne, qui divise surement, qui en tout cas peut facilement susciter le débat. On est loin du divertissement à la "Avengers" certes, mais le cinéma c'est aussi la réalité, l'actualité, les comportements profondément humains. Son traitement volontairement utopiste ainsi que les paysages attrayants du sud apportent une touche de légèreté bienvenue. A noter que ce film a remporté le prix LUX 2011 décerné par le parlement européen


+

La chanson phare du film (Ah je sens que j'vais donner envie avec tout ça !) 













ZOMBIE 4 : After Death

Qu'il est bon parfois, après une bonne journée de boulot bien merdique par exemple, de rentrer chez soi et de se vautrer devant la télé en regardant un bon film bien naze de chez naze mais qu'on adore quand même.
Perso, j'ai pas besoin d'avoir eu une journée de merde pour mater une purge en dvd ou vhs, non, ça c'est pratiquement 5 à 6 fois par semaine...

Aujourd'hui donc on va attaquer avec "ZOMBIE 4 : AFTER DEATH" !!!! (oui j'aime bien mettre les titres en majuscule, surtout pour un film d'horreur, ça fait genre "ouaaaah il a mis le titre en majuscule le gars, comment ça doit être un bon film alors, je fonce l'acheter !!!).







Claudio Fragasso est un dieu... oui y'a pas d'autre mot pour décrire ce réalisateur Italien qui a son actif pratiquement la moitié des films les plus mauvais au monde (Bruno Mattei et lui, c'est main dans la main). Entre ce film, "Troll 2" (dont je parlerai prochainement), "Scalps" (dont je ne parlerai pas prochainement), le gars à un tableau de chasse assez sympathique.
Evidemment, comme tout génie, il faut parfois prendre des pseudos qui déchirent : Clyde Anderson, Werner Knox, Drake Floyd...



 
le génie en question c'est lui


Revenons au film. "Zombie 4 : After Death" (qui n'a pratiquement aucun lien avec "Zombi 3" de Mattei et encore moins de lien avec le film de Fulci et le "Zombi" de Romero... vous suivez ?), nous raconte cette histoire de scientifiques qui découvrent une ile infestée de morts-vivants suite à des rites vaudou. Ils retrouvent la trace du sorcier responsable de tout ce bordel, mais comme on s'en doute, ça va pas se passer comme au Club Med...

"Et oui, le vaudou c'est mon dada !"

Alors que le sorcier venait de maudire une pauvre femme, les scientifiques décident que le mieux pour en finir avec la malédiction, c'est de tuer le sorcier... Sauf que la belle décide de revenir venger son créateur...

"Si vous voulez me prendre la vie, il va falloir viser juste... oui, là, juste en-dessous de mon tété !"

 "Beuuarrghhh !"

"Beeuarrgh mmeaarrugh AAaeuurGrrr !"

ça l'air vachement impressionnant vu comme ça, mais quand on maîtrise le vaudou, transformer une moche en moche qui bave avec la dentition pourrie, c'est un jeu d'enfant...


Bref, c'est le carnage dans la grotte, tout le monde y passe. Sur l'ile il reste un scientifique accompagné de sa femme et sa fille. Ceux-ci sont désormais désormais poursuivi par une horde de morts-vivants. Voyant qu'ils ne pourront pas tous survivre ils décident de laisser leur fille fuir dans la jungle pour rejoindre les secours, et eux pourront pendant ce temps ralentir les zombies... mauvaise idée...

une quinzaine d'année plus tard, pour une raison qu'on ignore, la survivante décide de revenir sur l'ile avec une petite troupe d'anciens mercenaires.


"puisque je vous dis qu'on est des commandos nous madame ! vous avez vu notre equipement ? c'est pas chez des troufions qu'on trouve ça"


Arrivés sur l'ile, ça se gâte rapidement pour eux car l'un des trouf... euh des mercenaires se fait attaquer par un zombi qui le mord. Ils arrivent à sauver leur pote mais ça va pas allez mieux par la suite...

Pendant ce temps, un groupe de scientifique (oui encore un, c'est une manie sur l'île), recherchent à leur tour la grotte maudite.

- "comment ça on est pas crédible ? tiens, bois ! ça t'éviteras de dire des conneries"
- "Mais je ...gluuup..."
- "chef, cette chaleur est insoutenable. Ca fait du mal à ma chemise !"


Et voilà en gros comment le film démarre. Par la suite, ça bouffe, ça tire à tout va ! Les mercenaires vont etre piégés dans une baraque abandonnée où les zombies vont rapidement les entourer.

 "Ouaiiii des flingues ! ça va péter mon colonel !!!"

"Joyeux Annivers.... euh... ah non c'est pas ça"


Le groupe de savants aura pas plus de chance car une fois dans la grotte, is vont également etre attaquer et seul l'un d'entre eux pourra se sauver et rejoindre le groupe de soldats.

- "Mais bordel, ç'etait pas prévu dans le script que je meurs aussi vite !"
- "Cherche pas gars... y'a pas de scénario"
- "C'est joli cette lumière verte qui sort du bouquin..."


"Ma chemise a toujours mal !"


Le film se termine plutot mal pour tout le monde car ils finissent tous par y passer. Certains deviendront zombie, d'autre de la bouffe pour McDo..

"Mouaahahah..."

A quoi on reconnait un grand acteur ? si il louche quand il meurt... c'est de l'acting number one !


Bref, ce "ZOMBIE 4" est une pure merveille avec des acteurs au top du top, des effets speciaux digne des plus grands et surtout il faut absolument le voir en version française... IL LE FOOOOOOOO

et on laissera le mot de la fin à monsieur :

"Beuuuuaaaaaaaaaarh !!!!"


Merci monsieur"



16/03/2013

The raid


Note : 3/5 
T'as envie de voir de l'action non stop, des combats hyper chorégraphiés, des guns, un huis clos dans un immeuble comme dans "Piège de Cristal" ? Ce film est pour toi ! Il nous vient d'Indonésie et fait la part belle au sport de combat indonésien dénommé silat. Gage de qualité, il a reçu le prix du public au festival international du film de Toronto en 2011. Et oui, on ne navigue pas en terrain connu, on est face à un film qui a une énergie folle, une ambiance urbaine et glauque à souhait, on en prend plein les mirettes ! Certes, on est très loin du film d'auteur mais force est de constater que ce film d'action est une belle surprise nous offrant un spectacle percutant et maitrisé... et aussi très violent (interdit au moins de 16 ans). A noter que le réalisateur, Gareth Evans, est un jeune britannique de 33 ans n'ayant réalisé qu'un seul film avant celui-ci, "Merantau", en 2009.


Les détournements de Mozinor

Que serait la rubrique "Insolites" sans un post sur Mozinor ?! Ce serait oublier ce génialissime créateur français de détournements de films, vidéos, clips, émissions de télé qui sévit sur le web depuis maintenant 2004. Son pseudo vient du nom de la zone d'activité MOZINOR proche de Montreuil en Seine-Saint-Denis, acronyme de Montreuil Zone Industrielle Nord. Au départ l'ambition n'étant que de divertir ses proches, Mozinor ne se doutait pas que la vidéo détournée du clip de Michael Jackson "Bite It"et celle de "OO7" diffusées aux enfants de la télé en 2006 allait déclencher un énorme buzz.





Son "Titanic Park" en 2007 remporte aussi un grand succès...



Autre idée intelligente de Mozinor est celle de faire intervenir des personnages récurrents dans ses détournements. C'est ainsi qu'au fur et à mesure on retrouve régulièrement Vin Diesel et Christophe Lambert en Baboulinet.



Sans oublier ce bon vieux Chuck...



Les seules informations disponibles sur Mozinor sont celles qu'il donne lui-même de manière humoristique sur son site :

"Mozinor est autodidacte en doublage et montage vidéo, et réalise tout et tout seul, en branchant un micro sur son PC, certains soirs pour se détendre en rentrant du boulot... Mozinor est un collectif d'artistes montreuillois, composé uniquement d'un seul membre : Mozinor, qui vit dans des galeries souterraines dans les climats humides de l'est parisien... Mozinor n'entretient de partenariat avec personne et n'a jamais récolté un centime de ses réalisations."


Aller une dernière pour la route... Depuis 2010, il s'intéresse aussi à l'actualité...


Au bout du conte


Note : 3/5
Après "Le Goût des Autres" (2000), "Comme une image" (2004) et "Parlez Moi de la Pluie" (2008) Agnès Jaoui revient avec ce 4ème long métrage, toujours en compagnie de son binôme à l'écriture et devant la caméra, Jean-Pierre Bacri. Ce film est assez surprenant car en 1h50 de durée il passe du statut de navet pour finir par celui de très bon film. Les 30 premières minutes nous laissent particulièrement dubitatives, musique stridente et omniprésente, le jeu et rôle des jeunes comédiens qui agace un peu, surtout Agathe Bonitzer, le rythme... Bref, autant dire qu'on a du mal à se mettre dedans. Et puis le film opère un virage dans le scénario, fait évoluer les personnages, on comprend alors petit à petit ce par quoi Jaoui et Bacri ont voulu nous faire passer. C'est risqué mais redoutablement intelligent. On est au départ dans quelque chose de terriblement naïf, lorgnant du côté du conte pour que finalement la réalité brutale, les dures lois de la vie ne refasse rapidement surface. Certains sombrent, d'autres renaissent. Le film mélange ces 2 univers avec un réel talent. Bacri joue encore le même rôle, celui du bougon, le mec blasé que plus rien ne touche mais il le fait tellement bien. On a le droit encore grâce à lui à des scènes d'une drôlerie jubilatoire. Mention spéciale aussi à Benjamin Biolay très bon dans le rôle du grand méchant loup qui a le droit à sa scène mémorable de donneur de gifle, presque 40 ans après celle qu'infligeait Lino Ventura à Isabelle Adjani dans "La Gifle".

10/03/2013

American Horror Story 1 - Murder House



Plongez-vous dans l'univers d'une famille somme toute banale, entourée de personnages complètement frappés, dans un presque huis clos recelant de secrets, ça vous donne la 1ère saison de American Horror Story, série dramatique et d'horreur américaine créée et produite par Ryan Murphy et Brad Falchuk.
Que dire à part que c’est sûrement une des séries les plus barrées que j’ai pu voir !
La famille Harmon emménage dans une maison qui a un certain… passif et qui est « hantée » par ses anciens occupants plus que déroutants. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y passe des choses plus qu’étranges dans cette vieille maison. Mais il ne faut pas se méprendre, nous sommes loin du cliché des revenants. Les créateurs ont poussé le vice et ont crée une ambiance à la fois néfaste et ambiguë qui nous tient en haleine et on en demande toujours plus. Et c’est sans compter le jeu des acteurs et plus particulièrement celui de Jessica Lange qui est de grande qualité.
Donc, c’est vrai qu’on peut être dérouté, gêné, ne pas aimer le style, mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne voit pas ça ailleurs, et qu’à la fin de chaque épisode, on se dit qu’il y a des réalisateurs vraiment barges… et des spectateurs encore plus !

American Horror Story 2 - Asylum









Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu,
Il ne parle que du Bon Dieu

Retour dans une ambiance qui met mal à l’aise, et pour ma part peut-être encore plus que dans la première saison.

Cette fois-ci, les auteurs nous emmènent dans un hôpital psychiatrique dans lequel les thèmes propres à la série, sadisme, violence et folie ont pris tout leur sens ! Prenez une none sadique, un prêtre ambitieux, un médecin « un peu » fou, un tueur en série, ajoutez-y quelques brebis égarées et vous obtenez la saison deux d’American Horror Story.

Encore un fois le casting est hyper soigné avec James Cromwell, Zachary Quinto et Joseph Fiennes. Nous aurons également le plaisir de retrouver l’excellente Jessica Lange et Even Peters, présents lors de la première saison.

Le principe de développer une nouvelle intrigue par saison est, selon moi, un pari réussi. L’ambiance étouffante et pesante est toujours (voir davantage) présente dans cette saison. Le concept devrait permettre aux fans de se remettre facilement dans un certain état mélangeant voyeurisme, culpabilité et sentiment d’angoisse.

08/03/2013

Le silence des agneaux


Quel plaisir de revenir sur certainement le meilleur thriller jamais réalisé, datant de 1991. L'affiche du film est presqu'aussi célèbre que le film lui-même. Malgré cette célébrité et les nombreux visionnages ce qui est bon c'est qu'on peut, plus de 20 ans après, continuer à découvrir des choses dessus. Alors quelle ne fût pas ma surprise lorsqu'à travers un reportage ma perception de l'affiche s'en trouva subitement modifiée... En effet, si on fait un zoom sur le papillon (en cliquant sur l'affiche par ex.) on découvre que ce qui nous semble être une tête de mort représente en fait des corps de femmes imbriquées. Ce dessin s'est inspiré d'une réalisation de Salvador Dali intitulé "In Volutptate Mors" datant de 1951 et qui représente précisément l'assemblage de 7 corps de femmes nues (voir ci-dessous)... C'est fou, non ?!


07/03/2013

Un plan parfait


Une petite comédie sympathique un cran en dessous de "L'arnacoeur". Pascal Chaumeil le réalisateur de ces 2 films a le mérite de faire des comédies assez originales dans lesquelles le dénouement final n'est pas forcément attendu. Il aime aussi placer des actrices dans des rôles inattendus, Vanessa Paradis et maintenant Diane Kruger. Cette dernière est moins crédible que la 1ère dans cette histoire de romance légère mais on a plaisir tout de même à la découvrir dans un registre vraiment différent de ce qu'elle faisait jusqu'à maintenant. Comme dans l'arnacoeur on retrouve des seconds rôles bien écrits mais celui qui sort véritablement son épingle du jeu est Dany Boon. Il assure à lui tout seul le spectacle que ce soit dans la comédie pure, tendance burlesque (la scène chez le dentiste est mémorable) ou dans l'émotion (la très bonne scène du restaurant avec l'ami imaginaire par ex.). A noter que Pascal Chaumeil avant de réaliser ces 2 films a été 1er assistant réalisateur sur "Léon" avec Jean Reno et assistant réalisateur seconde équipe sur "Le Cinquième Elément" (1997) et "Jeanne D'Arc" en 1999.