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28/02/2013

House at the End of the Street

Voilà un petit film à suspense qui se regarde plutôt bien et je ne dis pas ça à cause de la présence de la jolie Jennifer Lawrence, que je préfère en brune d'ailleurs (cf. Hapiness Therapy). Bref, ne nous égarons pas ! Jennifer Lawrence n'est pas que jolie et ce film nous le démontre une fois de plus. Ce dernier est rehaussé par sa prestation des plus convaincante et par une certaine originalité dans le traitement du sujet qui pourtant au 1er abord paraît plutôt simple (une fillette assassine ses parents, 4 ans plus tard une famille emménage dans la maison voisine). La fin est malheureusement assez banale. A noter que Jennifer Lawrence vient de recevoir l'oscar de la meilleure actrice à seulement 22 ans avec le film cité plus haut, devenant ainsi la 2ème plus jeune actrice à recevoir cette récompense, après Marlin Matlee, actrice sourde et muette recevant un oscar en 1987 pour "Les enfants du silence".


Zero Dark Thirty


Kathryn Bigelow, surement la réalisatrice la plus testostéronée des réal. américains. Ces films sont en général de grands films d'actions intelligents. Ex femme de James Cameron elle réalise "The Set up" en 1978, un court métrage traitant de la violence. En 1987, elle co réalise un film de vampires "Aux frontières de l'aube" avec notamment Lance Henriksen et Bill Paxton, 2 acteurs que l'on retrouve un an plus tôt chez M. Cameron dans "Aliens, le retour". S'ensuit "Blue Steel", "Point Break", "Strange Days" et enfin "Démineurs" en 2008 qui remporte l'oscar du meilleur film, devant... "Avatar" ! La voici donc de retour dans ce film qui traite de la traque de Ben Laden par une agent de la CIA, durant 7 ou 8 ans. Kateryn Bigelow s'attaque à un difficile sujet car empreint du trauma collectif vécu le 11 septembre 2001. Comment ne pas créer la controverse ? Comment ne pas être taxé de verser dans la surenchère, de déformer la réalité, etc. ? La réalisatrice s'en sort redoutablement bien car son film est à la juste frontière entre le documentaire et le divertissement. L'envie de coller au plus près de la réalité est perceptible tout au long du film, Bigelow s'est documenté et ça se sent. On touche là à la marque de fabrique de Bigelow, le docu fiction intelligent et chargé en adrénaline. La dernière demie heure, l'assaut dans la forteresse servant de cachette à Ben Laden est tout simplement hallucinante de réalisme et de suspense ! 

Pour la mise en bouche...

24/02/2013

Flight

Je vous situe le contexte, le réalisateur de ce film c'est Robert Zemekis qui nous a donné "A la poursuite du diamant vert" en 1984, "Retour vers le futur" en 1985, "Qui veut la peau de Roger Rabbitt" en 1988, "Forrest Gump" en 1994, "Contact" en 1997, "Seul au monde" en 2000... autant dire des films qui ont su marquer leur temps, qui bénéficie même de statut d’œuvre culte pour certains. On a aussi côté acteur, Denzel Washington, oscar du meilleur acteur pour "Training Day", John Goodman, Don Cheadle, Kelly Reilly... du beau monde quoi ! Bon ben tout ça s'annonce pas mal dites moi !... 2h18 plus tard... Heu comment dire ?! J'ai déjà ressenti la même chose devant un téléfilm de M6 en pleine semaine. A part le crash du début qui est effectivement prenant et la découverte du personnage de Denzel qui surprend par son côté "au petit déjeuner je bois, je fume et après et je vais piloter un airbus" et ben tout ce qui suit n'est que conformisme, moralisme et bons sentiments. On est face à un film qui n'a aucune identité, qui oscille entre le drame psychologique, le film juridique, l'histoire d'amour, la comédie avec les 2 scènes de John Goodman en forme, le subversif avec clopes et rail de coke à gogo, mais Zemekis, qui a laissé pour le coup son courage à l'entrée du studio, ne s'engage jamais dans une voie précise. Il aurait pourtant fallu prendre une décision car à survoler tous ces thèmes on ressort avec la furieuse impression d'un film bâclé, inabouti, sans aucune inspiration. Avec une fin particulièrement grotesque, le film est vite oublié, le temps du trajet de retour à la maison où on se dit que "dis donc y fait vraiment pas chaud dehors"

20/02/2013

Camille redouble

Un peu de tendresse dans ce monde de brutes ! Quel bien joli film que ce "Camille redouble", le 5ème de Noémie Lvolvsky. Pourtant le sujet ne m'attirait guère au départ. Et vlan la belle surprise ! Tout sonne juste, c'est attendrissant sans tomber dans le larmoyant ou le grotesque. Il faut une sacrée intelligence et une sacrée sensibilité pour faire un film pareil sur un sujet bancal et mainte fois vu (le bond dans le passé pour revivre son adolescence). L'idée lumineuse est de ne pas avoir changé l'apparence de la comédienne en la rajeunissant. Elle est telle quelle était dans le futur, dans son futur, peu glorieux et réjouissant. Ce qu'elle est devenue face à ce qu'elle a été, face à ce que lui renvoie ses amis ou parents. Le film interroge le rapport au temps, on est obligé de s'identifier, pas forcément au(x) personnage(s) mais plutôt aux situations. Si je m'engage dans telle voie ou avec telle personne, fais-je le bon choix ? Le spectateur n'est du coup pas laissé de côté. C'est intelligent, fin, énergique, drôle et sensible.

19/02/2013

Movies Top 10 EVER !


Voici donc le top 10 de mes films préférés de toute ma vie à jamais !
Autant vous dire qu'il est difficile de faire ce choix, d'en retenir seulement dix sans avoir envie de pleurer en en rayant un de sa liste...
Si je la refaisais demain, il y aurait déjà des modifs... Qui sait, un nouveau film viendra-t-il faire chambouler ça...


1 The Lord of the Rings de Peter Jackson (2001) - oui c'est une trilogie ET ? -
2 Le Projet Blair Witch  de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez (1999)
3 L'Exorciste de William Friedkin (1973)
4 Irréversible de Gaspar Noë (2002)
5 Into the Wild de Sean Penn (2008)
6 La vie de David Gale de Alan Parker (2003)
7 Death Proof de Quentin Tarantino  (2007)
8 2 Soeurs de Kim Jee Woon (2004)
9 Hanna de Joe Wright (2011)
10 Laurence Anyways de Xavier Dolan (2012)




Après tout, je crois que c'est ce qu'on attend tous d'un film ? Qu'il nous chamboule. Parfois sans espoir, d'ailleurs...
Belle transition pour mes pires navets, et ça, ce sera super drôle ! 
A venir...

18/02/2013

Silent Hill Révélation 3D





Je n'ai même pas pris le temps de regarder la fin ! Michael J. Bassett (Wilderness, La tranchée, Solomon Kane) n'a pas les compétences de Christophe Gans, c'est le moins que l'on puisse dire. En mode je reprends les décors, quelques personnages et... et ben c'est tout !
Voilà comment je vois l'état d'esprit du réalisateur et surtout des producteurs... "Aller Michael t'as 2 mois pour nous torcher un film, te prends pas la tête surtout, à quoi bon perdre son temps à imaginer un scénario original, on a déjà les fans du jeux vidéo, du 1er épisode qui a bien marché (97 607 453 $ au box office mondial, soit environ deux fois son budget), et puis tiens on va le foutre en 3D notre film, grâce à ça on rentrera dans nos frais avant même que le bouche à oreille ne fonctionne pas. Statistiquement parlant, si tant de personnes ont été voir le 1er (un bon résultat de 810 000 entrées en France), si je rajoute de la 3D, ça devrait faire tant, blabla bla bla..." Voilà comment je vois les motivations des personnes qui créent ce genre de bouse infâme. A mon avis je ne suis pas loin de la vérité. Donc ce silent hill est une succession de scènes où l'on voit progresser l'actrice principale, bien fadasse, dans ce monde cauchemardesque, qui ressemble plus à un gros clip de Lady Gaga. On n'a pas peur, le scénario est pourri... on s'ennuie ferme ! Passer votre chemin, croyez moi. 

Welcome Friand !

Un petit poussin dans l'équipe technique d'Aiguise Moi Ça ! Bienvenue à notre cinéphile du 35 ! Peut-être, dans un prohain post, aurons nous des détails sur son "profil psychologique... euh cinématographique", son top 10, son flop 10, le film qui lui fait tirer des larmes à tous les coups, ses séries préférées, etc.

17/02/2013

Death Proof (Boulevard de la Mort)

Death Proof n'est pas le Tarantino le plus connu de sa filmographie. Il n'en demeure pas moins un excellent long métrage bercé par une bande son exceptionnelle, des cascades à couper le souffle et des dialogues cultes aiguisés sur mesure. Reconnu par la presse, un peu moins par les spectateurs, ce slasher de 2007 fait partie d'un projet Grindhouse (drive-in américain) mélant deux films dans la même soirée de projection. (Pour l'anecdote, on retrouve souvent les acteurs de l'un dans le film de l'autre).
Ici Kurt Russel (The Thing, Los Angeles 2013) donne la réplique à Rosario Dawson (Kids, Sin City, Percy Jackson) ou encore Rose Mc Gowan (la série Charmed, ou l'autre film du projet Grindhouse Planète Terreur) et Mary Elizabeth Winstead. A noter enfin la prestation de Zoë Wittock, cascadeuse de Kill Bill et de Xéna la Guerrière (!) notamment, qui joue ici son propre rôle.
Ce film de Quentin Tarantino est découpé en deux parties, où l'on retrouvera deux groupes de filles, face au méchant Stuntman Mike (Kurt Russel). Celui ci, un cascadeur raté, va essayer de tuer les protagonistes à bord de son véhicule en prenant un orgasme en voyant ses victimes mourir sous la vitesse de son bolide.
Tourné sous forme de plans séquences, de dialogues à rallonge (attention répliques bitchy !), de poursuites dignes des films Point Limite Zero (dont il s'est largement inspiré sans le copier) ou de Bullit, Death Proof vous séduira par son montage original, sa bande son Tarantinesque, ses cascades et surtout... ses Filles !

12/02/2013

SAGA : JOHN CARPENTER




John Carpenter fait parti de ces réalisateurs dont les oeuvres sont souvent incomprises lors de leur sorties en salle (et dont les critiques se font une joie de démolir, parfois sans avoir vu le métrage), mais qui ont gagnées une autre réputation au fil des années jusqu'à parfois finalement avoir un statut de "film culte".
Je vais donc essayer dans les semaines (je dis bien essayer car c'est plus compliqué qu'il n'y parait) de vous offrir un regard différent sur la filmographie de Big John. Je ne ferai pas l'integralité de ses films, juste ceux qui ont marqués les esprits ainsi que celui de Carpenter, car comme beaucoup de réalisateurs, certains de ses long métrages sont une vraie bataille et un message envers les grands studios Hollywoodiens.
L'occasion de découvrir ou redécouvrir quelques chefs-d'oeuvre du 7e art.

Stay tuned ...

11/02/2013

Hapiness Therapy


Hapiness Therapy est un de ces films qui bénéficie d'un gros capital sympathie. C'est une comédie douce amère sur les petites différences ou déviances de chacun qui même si elles peuvent représenter des handicaps dans la relation à l'autre n'empêche pas d'être heureux et même de rencontrer l'âme soeur. C'est là le message principal du film, ça peut paraître trivial mais la galerie d'acteurs est particulièrement attachante avec en tête Cooper, Lawrence et De Niro. Ce dernier trouve là d'ailleurs un beau rôle, à la mesure (presque) de son immense talent, chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps je pense. Entre l'acteur le plus sexy du monde selon différents magazines et la fille la plus désirable du monde selon Vanity Fair l'alchimie est au rendez-vous. Leur personnage torturé donne de la crédibilité à l'ensemble et les répliques font mouche bien souvent. Le film ne tombe jamais dans la facilité du chassé croisé amoureux, la simplicité et l'énergie qui s'en dégage le maintient à un niveau fortement acceptable et fortement divertissant. On ne va pas bouder son plaisir ! 

06/02/2013

Short Cuts

Le graphiste milanais Matteo Civaschi, du studio H-57, a réduit plusieurs films cultes à leur plus simple expression. 





Et celui-ci, d'après-vous, quel film ???

Comment aurait dû finir le film ?

Le site Howitshouldhaveended.com propose une nouvelle vision de nos films préférés. Daniel Baxter et Tommy Watson veulent en 2005 réaliser des courts métrages d'animation avec pour sujet "les fins alternatives". Le concept : prendre un film connu, mettre en avant ses défauts et réécrire la conclusion. En 2006 Daniel et Tommy remportent le Best Internet Parody pour leur film Comment Superman devrait se terminer. En 2010, ils reçoivent le Streamy Award de la meilleure web série qui les propulse en tête des meilleures sites de parodies de film.

HISHE débarque en France grâce au travail de Frenchy Light (sur YouTube) qui traduit chaque épisode et écrit les sous-titres. Voici donc quelques unes de leurs vidéos. Sans être hyper tordant, c'est plutôt sympathique et divertissant... Je vous laisse juger...