Étant assez fan des supers héros, pas forcément de tous les films, séries et BD mais plutôt pour le côté divertissement, fantastique et action qu'ils dégagent. Aussi pour les fantasmes qu'ils représentent, et pas forcément quand t'es gosse ! Moi ça marche encore en tout cas. J'aimerais bien ouvrir la fenêtre et pouvoir m'envoler par exemple (non ne vous inquiétez pas, je ne vais pas commettre l'irréparable). Bref, j'avoue ressentir un certain plaisir lorsque des personnages se croisent le temps d'un épisode, d'une scène, d'un film. On pense tous au dernier en date, The Avengers, le 3ème film plus gros succès mondial au box office (inflation non prise en compte) et le plus rapide à avoir atteint la somme de 1 milliard de dollars de recettes ! Bon je crois que je ne suis pas le seul à apporter un certain intérêt à ce genre. On remercie Joss Whedon pour avoir fait un film tout à fait acceptable je trouve, la facilité liée à la célébrité et à l'engouement général du public pour les personnages et l'univers Marvel aurait pu l'emporter sur la motivation à faire un divertissement de qualité. Donc sur ce même thème je souhaitais vous faire partager un court métrage, bien connu des internautes maintenant je pense, nettement moins coûteux que Avengers, nettement moins ambitieux quoique pour ce format le résultat est vraiment bluffant.
Batman Dead End est un court métrage non officiel écrit et réalisé par le mexicain Sandy Collora et présenté le 19 juillet 2003 au San Diego Comic Con (merci Wiki !), convention de comics fondée en 1970 par un groupe d'habitants de la région (ça me ferait tripper de participer à ce genre de réunion !). A noter que le film a été tourné en 4 jours.
En 2004, Collora réalise cette fausse bande annonce, toujours sur le thème de la rencontre entre des super- héros. Ça s'intitule World's Finest.
En 2008, Collora passe à la vitesse supérieure avec Hunter Prey ou en français Prometheus-Commando Stellaire (ouaaah ça claque !), film à petit budget (425000 $) réalisé en 17jours. On sent bien l'influence ou l'hommage à Star Wars en tout cas... Film à découvrir donc... ou pas... To Be Continued
J'emprunte la vidéo de Sutter Cane sur Facebook pour la diffuser ici... C'est bon de voir l'envers du décor ! Le Hulk des Avengers a un aspect beaucoup plus humain et fusionnel avec son double, plus calme, le docteur David Banner. La ressemblance avec l'acteur Mark Ruffalo est surprenante et plutôt bien vu je trouve. Quelques éléments d'explication sur les techniques utilisées... Bluffant !
Pour les fans de Will Ferrell comme Guigus, voici une petite vidéo bien drôle qui résume bien le bonhomme je trouve... Il est en compagnie de Jimmy Fallon, un humoriste, acteur, producteur et animateur TV, qui a fait parti pendant 6 ans de la troupe du "Saturday Night Live", de 1998 à 2004. Surement là qu'il a rencontré et sympathisé avec ce bon vieux Will.
Petit article pour vous inciter à voir ce superbe film Danois de Anders Thomas Jensen, réalisateur des Bouchers Verts.
Ivan (Mads Mickelson, Le guerrier silencieux) a cette faculté de voir le bien en chacun d'entre nous. Sa paroisse est un lieu privilégié qui lui permet de recueillir et de réhabiliter d'anciens prisonniers. Lorsqu'il accueille Adam (Ulrich Thomsen, Le dernier des templiers, Fringe), Néonazi convaincu, il y voit l'occasion de sauver une nouvelle âme.
Comment deux visions de l'Homme diamétralement opposées vont pouvoir s'influencer ?
Durant 1h30 nous sommes intrigués par le résultat à la fois fascinant et ridicule que nous offre cette rencontre entre deux personnages si différents, mais tout aussi absurde et dérangé l'un que l'autre.
Cette comédie est un bijou qui allie cynisme et humour noir.
"L'amérique, Jésus, Liberté" voici la devise du député Cam Brady interprété par l’excellent Will Ferrell. Dès les premières secondes, nous voilà en pleine élection américaine. Les thèmes de campagne nous sont offerts par Jay Roach réalisateur, entre autre, de Mon beau père et moi et Austin Powers: Goldmember. Le décor est planté.
Le scénario est classique, David contre Goliath ou plutôt Will Ferrell contre Zach Galifianakis.
Zach Galifianakis joue le rôle du candide Marty Huggins qui devient
du jour au lendemain le seul candidat pouvant faire face au député Cam
Brady. Le film ne tombe pas dans la lourdeur et nous offre de très bonnes scènes où les deux acteurs/candidats s'engagent dans un combat total où tous les coups sont permis.
Malgré un léger essoufflement à la fin, ce film est selon moi, une bonne comédie qui se maintient tout du long sans tomber dans la lourdeur. Le tout est dû à la justesse du jeu des deux acteurs qui ne tombent pas dans la surenchère.
Sans être un chef d’œuvre ce film est également pour moi l'occasion de parler et mettre en avant un de mes acteurs comiques préféré : Will Ferrell. A titre personnel je trouve que c'est un des rares acteurs dont l'expression naturelle me donne envie de rire. Vous pourrez notamment le retrouver dans les films suivants :
Le 2nd film de Joseph Kosinski (Tron l'héritage, 2010), ici à gauche, est plutôt une bonne surprise, un divertissement de haute qualité, un bon film SF. La présence de Tom Cruise au casting, qui me rebutait un peu au départ, ne dessert finalement pas le film. Au contraire son physique et jeu d'acteur sied plutôt bien à l'univers et à l'esthétique de l'ensemble. Kosinski continue de nous proposer un univers et un visuel original accompagné d'une musique rythmée et entrainante. Il nous propose un film d'ambiance plutôt qu'un gros blockbuster à gros renfort d'action et d'effets spéciaux. La relation ambiguë entre le personnage de Cruise et celui de Andrea Riseborough participe à installer une belle atmosphère, mystérieuse et envoutante. Olga Kurylenko s'en sort moins bien, son personnage et son jeu ne convainc pas vraiment. Kosinski a en tout cas l'audace de nous proposer un film de SF intimiste et en même temps redoutablement efficace, notamment grâce à quelques twists plutôt bien amenés. A noter la présence, pour les fans de Tarantino, de Zoé Bell, la cascadeuse et actrice du "Boulevard de la Mort", Django Unchained", "Planète Terreur" (oui oui elle joue un zombie !)... Bref, Oblivion ouvre la voie aux nombreux autres films de SF à venir avec entre autre Pacific Rim, World War Z et After Earth. Je croise les doigts pour que Shyamalan revienne au top.
Ma Critique Cloud Atlas un film SF étrange, ,intéressant, très
audacieux,mais extrêmement brouillon on décroche vite , pire on entre
pas directement dans le film., Intéressant de voir les mêmes acteurs qui
jouent plusieurs rôles dans différentes époques, à la fois les méchants
comme les gentils ., Audacieux le message qui laisse sous entendre ( y a
t'il une vie après la mort) tout simplement "La réincarnation" mais la
forme est tout simplement maladroite explication a peine rentrer dans
la première histoire au bout de 10 mn environ on passe à une autre
époque et ainsi de suite jusqu'à la fin, j'avoue que pour moi c'est
épuisant, mon cerveau essaie à peine d'enregistrer les informations
qu'il est déjà en pleine analyse d'une autre . Pourtant le scénario est
d'une richesse insoupçonnable, avec des clins d'œils à des classiques
comme "Soleil vert" (plus q´un clin d'œil d'ailleurs ) de (Richard
Fleisher) 1973 et La planète des Singes (Franklin G Sheiffer) 1971 ou
"L'âge de Crystal" de (Michael Anderson) 1975 , pourtant malgré toutes
ces richesses ça ne fonctionne pas , malgré que la 2 ème partie est bien
meilleure et les 30 dernières mn sont à limite du chef d'œuvre dont la
musique orchestre bien la fin de l'histoire , cela ne suffit pas parce
que la durée du film est de 2h30 environ trop long pour susciter
l'intérêt .... Les effets spéciaux sont bien sans plus , excepté le
maquillage de certains acteurs cela oscille entre le bon et le mauvais
voir ridicule , l'interprétation de Tom Hanks est subjuguante un "Hugh
Grant" inhabituel dans ses rôles , et certains autres comédiens comme
"Jim broadbent" , "Hugo Weaving" ," Doona Bae",sont intéressant sauf
"Halle Berry" qui joue un des rôle principal et n'est pas
transcendante. Tom Tykwer (Lana et Andy Wachowski "Matrix" 1 2 et 3)
les réalisateurs ont été très ambitieux , mais l'histoire et la forme
est bien trop décousue pour que le public se laisse transporter ,
l'époque 5 celle que je préfère est pour moi indéniable et le plus
aboutit et certes très émotionnelle 2144 (Sonmi-451) < Nous sommes
liés aux autres hier ou aujourd'hui chaque actes criminels ou
bienveillant engendre notre avenir > conclusion le film fut un échec
cuisant au box office américains 100 millions de $ de budget en à
rapporté que 9 millions de $ seulement il a failli ne pas sortir en
France ... Sauf que moi et quelques amis que nous sommes nous l'avons vu
et que j'ai passé une bonne soirée au ciné même si ce genre de film
n'est pas ma tasse de Thé , des films SF de se gabarit il y en a très
peu et plus aussi ambitieux que celui ci , les "Looper" 2012 ( très
loupé) , et le très novateur "Time Out" 2011 du pourtant très doué
Andrew Nicol ( "Gattaca" 1997 son chef d'oeuvre... n'on qu'a bien se
tenir ArTpHiL ... Si je devais donner une note finalement je donnerai 13 sur 20 ArTpHiL ....
Je ne vais pas y aller par 4 chemins : NON NON ET NON !!! ce remake d'Evil Dead n'est pas un bon film. C'est une déception quasi totale.
Quand j'ai appris qu'un remake d'Evil Dead allait se faire, déjà à l'époque je me disais "Putain mais qu'est-ce qu'ils (les studios) ont besoin d'allé toucher à ce film culte qui est, selon moi, impossible à refaire en remake. Puis au vu des trailers, je me suis finalement qu'il fallait attendre et de voir le film pour vraiment donner une opinion (et pousser une gueulante si il le faut).
Et bien mes craintes étaient bien fondées. Pas une seule seconde ce remake se trouve un minimum à la même hauteur que le métrage de 82. Je vais essayer de ne pas trop spoiler, bien que j'imagine que beaucoup connaissent l'original.
Déja concernant le scénario. On a bien la bande d'ado qui viennent passer un séjour dans la cabane mais pourquoi cette scène d'intro ridicule ??? Complètement inutile (et voir franchement pompée du "Jusqu'en Enfer" de.. oh comme c'est bizarre... Sam Raimi) celle-ci n'apporte finalement rien à la suite des évènements. Ensuite le rôle de Mia (qui est cependant formidablement interprété par Jane Levy), pourquoi avoir insisté sur un passé dont tout le monde se fout (pareil avec son frangin) et qui encore une fois alourdi un scénario tout ça pour s'éloigner et donc proposer du "neuf" par rapport au 1er Evil Dead.
La suite on la connait, la fille est possédé par le démon et s'en prend à ses petits camarades. Bon c'est vrai qu'ils morflent tous mais je m'attendais à mieux... à quelque chose de nouveau dans les scènes. Et puis en faire des caisses pendant des mois en hurlant que pour les effets spéciaux c'est le retour au source avec des effets 100% maquillage (ce qui est faux)... bah les gars vous avez juste + de 10 ans de retard. Les productions indépendantes le font depuis belle lurette et pour moi un film comme "Tucker & Dale" semble mieux foutu côté FX.
Et l'interprétation dans tout ça ? Comme je le dis plus haut, la seule à sauver (un peu) les meubles, c'est Jane Levy. Faut avouer qu'elle y va à fond dans son rôle de possédée. Malheureusement on peut pas en dire autant des autres. 2 autres nanas dont on se fout totalement et 2 mecs qui sont pas plus convaincants. Et puis... merde quoi... OU EST ASH ???? Ils ont pas compris qu'un Evil Dead sans Ash (et donc pas forcémént Bruce Campbell, même si je sais que c'est ultra difficile de voir un autre gars l'interpréter), et bien c'est comme une fille sans cheveux... (ouhla, bordel faut vraiment que j'arrête de regarder les merdes de NRJ12)... Le point fort de la trilogie de Raimi est que son "héro" est l'élément clé des films. Chose qui manque cruellement ici.
Et puis même si on peut sourire quand on remarque les clins d'oeil des 2 autres épisodes (Evil Dead 2 et l'Armée des Ténèbres donc), ça le fait pas. Car là encore le gros problème du film est qu'il se veut etre effrayant et retirer la pointe d'humour de la précédente saga .Et pire, le film bascule finalement dans le grand guignole dans les 5 dernières minutes (et donc revient à la délicieuse recette des Sam Raimi) et ça tombe complètement à plat vu que pendant les 1h30 précédentes il n'y avait pas un seul instant "comique".
Pareil pour le coté horreur. c'est pas avec ce film que vous aurez la pétoche. arnaque encore une fois.
Sam Raimi annonce clairement la couleur avec ce film : "J'ai besoin de pognons"... Chose réussi pour lui. Pour en revenir vite fait à "Jusqu'en Enfer", le véritable Evil Dead des années 2000, il est là. Pas besoin d'aller chercher plus loin.
Voilà une mini-série vraiment singulière, pas forcément en raison de son intrigue principale (un homme, tueur à gage, apprend qu'il a un enfant de sa dernière compagne, il va alors tenter de se faire une place auprès de lui ainsi que de sa demi sœur et de son demi frère). Là où ça devient singulier et original c'est que cet homme est interprété par une femme, Chloé Sévigny. Le tueur à gage est en fait une tueuse à gage transexuelle. Mais il n'y a pas que ça, la campagne du nord de l'Angleterre est aussi un élément important. Elle participe activement à installer un climat quelque peu déstabilisant au départ car déprimant, ultra réaliste et un peu angoissant aussi. L'ensemble ne dégage pas un parfum de divertissement comme on peut le (res)sentir avec d'autres séries comme Walking Dead, Games Of Thrones, Dexter, How I Met Your Mother, etc. Pourtant fort de ce désagréable sentiment dès les 1ères images, ce qui captive clairement est la prestation de Chloé Sévigny, à la beauté froide et sombre, collant parfaitement au rôle assigné. Déjà aperçue et remarquée dans American Horror Story, saison 2 (voir critique de Guigus dans la rubrique série) elle est littéralement l'attraction de Hit And Miss, le caractère ambivalent de l'identité sexuelle et de genre de son personnage (pour les autres surtout car elle, est totalement sûr de ce qu'elle est) jouant parfaitement son rôle, ainsi que son job de tueuse à gage. Les autres acteurs attachés à leurs rôles respectifs sont aussi très convaincants. Récompensée par le prix de la meilleure fiction européenne et internationale au 14ème festival TV de la Rochelle, cette série en seulement 6 épisodes vaut vraiment le coup d’œil. Je vous invite aussi à lire la critique de Pierre Sérisier qui tient le blog "Le Monde des Séries" pour le journal Le Monde. (http://seriestv.blog.lemonde.fr/2012/06/07/hit-miss-question-de-genre/)
J'irai cracher sur ta tombe, me direz-vous... Un bon Boris Vian ? Eh bien non, c'est un peu plus compliqué que ça... Ce long métrage de 2011 réalisé par Steven R. Monroe est plutôt un film d'horreur, de vengeance et de sadisme créatif où le but est vraiment de créer une tension et de véritables scènes de violence extrême (sans la gratuité d'un Saw XXXXII, par exemple) ! Nous voici donc dans la campagne de Louisiane, aux Etats-Unis, dans les bois, à suivre une jolie jeune romancière venant se ressourcer seule dans une maison perdue. Violée, maltraitée et torturée par une bande de jeunes locaux (un retardé, un beau gosse, un rebelle...) régie par un shérif pervers, la jeune fille va revenir hanter leur quotidien et devenir leur pire cauchemar... Ce film est pour moi une très grande réussite. Certes, le départ hasardeux et de facture classique laisse présager le pire, notamment par le côté cruche du rôle de l'actrice ("oups je me suis renversé du vin sur mon short, je vais devoir me mettre en slip"), le film sombre ensuite dans une ambiance sale et dérangeante avec des scènes de violentes tortures très réalistes. Véritable excuse pour proposer des scènes plus sales les unes que les autres, la jeune femme y va à fond dans la vengeance, pour notre plus grand plaisir ! A noter : ce film est un remake de Day of the woman sorti en 1978, et qui rappelle étrangement The Last house on the Left de Wes Craven...
Prêt à replonger dans l'univers du plus célèbre tueur en série de l'univers ciné ? Je dis oui monsieur ! Après Le Sixième Sens (1986) de Michael Mann, Le Silence Des Agneaux (1991) de Jonathan Demme, Hannibal (2001) de Ridley Scott, Dragon Rouge (2002) de Brett Ratner et enfin Hannibal Lecter, Les Origines Du Mal (2007) de Peter Webber, le personnage créé par Thomas Harris ne cesse de susciter l'intérêt des scénaristes et producteurs, conscients que sa popularité est toujours intact car immortalisé par l'interprétation magistrale de Anthony Hopkins (oscar du meilleur acteur pour ce rôle). Personnage dont les bases psychologiques et comportementales sont maintenant bien ancrés (raffiné, poli, intelligent, froid, machiavélique, etc.) il représente un objet particulièrement intéressant pour tout scénariste qui ose se mesurer à lui. Et aussi pour l'acteur qui ose l'incarner. C'est Mads Mikkelsen qui relève le défi pour le format TV. C'est je pense un très bon choix de casting car Mikkelsen est un immense acteur, rien que par son physique et sa présence à l'écran. La preuve, dans le Guerrier Silencieux (2010) du réalisateur de Drive, il n'a quasiment aucun dialogue mais réalise tout de même une incroyable prestation. Donc ce 1er épisode est de mon point de vue une réussite. On plonge très rapidement dans l'univers macabre et violent des enquêtes de l'agent Crawford (incarné par Scott Glenn dans le Silence des Agneaux) et Graham (incarné par Edward Norton dans Dragon Rouge). Le personnage de Graham est ici beaucoup plus torturé que dans les précédents films. Son extrême empathie lui permet de plonger dans l'âme des psychopathes mais provoque du coup d'importants déséquilibres mentaux et sociaux. Les scènes où il reconstitue les meurtres sont particulièrement impressionnantes car prenant carrément la place des tueurs. Cette fusion temporaire donne une véritable complexité au personnage, ce qui va lui permettre je pense d'avoir de la consistance face à celui de Lecter. Vivement le 2ème épisode donc !
Ben ma foi, on passe un bon moment devant cet Astérix et Obélix au pays des British. De moins grande envergure que celui de Chabat, cette aventure réserve son lot de scènes bien drôles grâce surtout à Dany Boon, Valérie Lemercier et Vincent Lacoste. Edouard Baer compose un Astérix cérébral convaincant et attachant. Ajouter à ça de bons effets spéciaux, je recommande ce divertissement qui "ne prend pas le spectateur pour un simple consommateur" dixit la critique du magazine Première.
En prime, 2 extraits des dessins animés (albums) qui ont inspiré le film : Astérix chez les Bretons et Astérix et les Vikings
Quelle saison ! Comparée à la précédente... Après le plantage des nouveaux décors, des nouveaux personnages la saison prend un tournant surprenant et accrocheur avec l'épisode 4 et l'accouchement difficile (c'est le moins qu'on puisse dire) de Lori. S'ensuit des épisodes riches en tension, en trouvaille scénaristique (le coup du téléphone et du pétage de plomb de Rick que j'ai trouvé plutôt bien trouvé). Les personnages évoluent, prennent de l'épaisseur et de la consistance. Malgré la multiplicité des rôles, chacun trouve sa place et son intérêt. David Morrissey est bien la révélation de cette 3ème saison, son personnage de gouverneur d'un rare sadisme est particulièrement convaincant et effrayant. Cet acteur qui a une carrière discrète (Basic Instinct 2, Dérapage, Capitaine Corelli...) vole ici facilement la vedette aux autres acteurs. Je retiendrai tout particulièrement l'épisode 10 avec l'assaut dans la prison, véritable coup de théâtre et de tension, les scènes avec Glenn et Maggie, prisonniers du gouverneur et de Merle, le tête à tête entre le gouverneur et Rick, la fin de l'épisode 15 avec Merle et son frère. Bref, autant dire qu'on est bien servi. Un petit bémol tout de même concernant le dernier épisode qui paraît un peu fade du coup par rapport aux autres, mais ça ne nous empêche pas d'en redemander !
Un film qui trainait par là dans mes affaires, que je n'avais jamais pris le temps de regarder. Une affiche, un sujet (un couple qui part à la recherche de leur enfant perdu dans le tsunami de 2005), une association d'acteurs et un décor (la jungle tropicale dans les environs de la Thaïlande) qui attisent une certaine curiosité et envie de découvrir ce long métrage, sortie en 2008. En effet, côté acteur, Emmanuelle Béart et Rufus Sewell ont plusieurs fois incarnés des personnages sombres, ambigus et complexes (le culte Dark City, L'illusionniste ou la daube The Tourist pour Sewell, Mission Impossible, Les Egarés, Bye Bye Blondie pour Béart). Côté réalisateur, le belge Fabrice Du Welz, réalise ici son 2ème film après celui qui avait reçu un bon accueil critique, le film d'horreur Calvaire (prix de la critique internationale au festival de Gérardmer en 2005). Bon à l'arrivée, avec Vinyan, on reste quelque peu dubitatif face à cet ovni. Du Welz nous plonge dans une atmosphère glauque, oppressante, étouffante, donc une très bonne réussite côté décor et photographie. Par contre, à mesure que le film avance on se perd dans le mélange de genre, horreur, fantastique, drame réaliste, comédie (non je plaisante !) et on passe du coup à côté du récit. La fin un peu bébète ne fait que croitre cette impression de flou scénaristique. Unique mais foutraque.